• Partie 5 (fin du chapitre)

     

    Le soleil, une plaie! Une vague de colère traversa la pièce. Les meubles de la salle tremblèrent, un œil ! Le deuxième s’ouvrit à son tour. Pourquoi tant de haine dans cet homme… ce dernier sauta de son lit, il était le portrait craché de Toran. . Un corps musclé et élancé, mais ses yeux étaient couleur noisette et ses cheveux bruns ébouriffés dans tout les sens. La pièce était meublée richement, trop richement. Une chambre royale, celle du prince d'Ortark : Arrano descendant d’Arkaran le grand. Cette homme était fier et droit, il avait le même caractère que son ancêtre : déterminé, intelligent et colérique.

    Il hurla un ordre incompréhensible. Une jeune femme entra dans ses appartements avec des vêtements propres. Le jeune homme qui était proche de la vingtaine enfila ses vêtements princiers noir et rouge. Il ne gratifia la servante d’aucun regard, qui se retira en silence. Il récupéra son épée sous l’oreiller qui rangea dans son fourreau, attachant le tout à sa taille. C’était le grand jour, il prendrait enfin ce qui lui revenait…

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    Il sortit de la salle d’un bon pas traversant de multiples couloirs ignorant les révérences de ses sujets sur son passage. Enfin la salle du trône, son père sur ce dernier. Le jeune homme entra reversant sur son passage plusieurs tables seulement avec sa puissance  psychologique. En effet, le prince avait des capacités exceptionnelles à faire subir à son entourage son humeur bonne ou mauvaise. Une capacité dont personne n’osait parler de peur de la colère du jeune homme.

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    « As-tu fini ton cirque ? »

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    Une voix calme et posée. Le roi regardait son fils approcher. Il était assez vieux mais pouvait terrasser qui oserait le défier. Son tempérament était plus calme que le prince, mais cela ne l’empêchait pas d’être le roi le plus colérique du monde connu. C’était le jour critique, un duel de regards s’installa lorsque que le prince arriva au pied du trône et ne s’agenouilla pas comme la règle le voulait.

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    « Donnez moi mon dû, père ! »

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    Une voix sévère, mais ne reflétant aucun sentiment comme à son habitude. Son regard froid provoqua un tremblement de peur aux deux gardes du corps du roi, qui étaient des plus courageux de ce monde. Arrano ne montrait jamais de sentiments extérieurs depuis ses quatorze ans, sauf sa colère. La réputation provoquait par cela était tel que les jeunes enfants du royaume avait peur la nuit de voir le prince venir les prendre.

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    « Arrano, Prince d'Ortork ! Moi roi de ce royaume te donne le commandement de cinquante des meilleurs soldats du pays. Ils mourront pour toi et tu ne seras plus que leur seul commandant. Ils t’attendent dans la cour !

    -Merci père ! »

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    C’était la première fois qu’Arrano remerciait son père. Ce dernier ne put rien dire figé par la réponse de son fils. Le prince sortit et des fleurs roses poussèrent sur les tables qu’il avait renversées au préalable. La reine qui avait tout observé eut le cœur rempli de bonheur, car le symbole formé par les fleurs était celui que lui dessinait le jeune prince dans sa jeunesse.


  • Commentaires

    1
    Cemenwen
    Mercredi 16 Juillet 2008 à 07:15
    Oo ho le taré.
    2
    Arrano Profil de Arrano
    Mercredi 16 Juillet 2008 à 09:41
    MDR! Je t'adore cemen quand tu est comme sa ^^
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