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    Le choc des deux armées se fit avec une grande violence. Nombreux furent les morts-vivants qui disparurent dans cette charge mais cela se fit à un prix insupportable aux yeux du prince. Une dizaine de ses soldats étaient morts sur les piques ennemis avant même d’avoir pu faire le moindre geste. Le prince leva son épée et brisa en deux le crâne du squelette le plus proche, et une dizaine d’entre eux disparurent. On aurait dit que sa lame était allongée par une puissance inconnue. Sa colère l’avait mis dans tous ses états, il attaquait sans relâche l’ennemi.
     
    La jeune femme sauta du rempart et chargea à son tour avec la volonté d’une lionne. Le roi l’a suivie avec la fougue de sa jeunesse. Leur but était de rejoindre les cavaliers qui pour la plupart étaient déjà à pied. Seuls Voron et Arrano combattaient à cheval, de nombreuses flèches volaient vers eux mais aucunes ne semblaient les toucher, comme déviées par une force invisible.
     
    Après plusieurs heures de combat les deux groupes se rejoignirent. Seuls deux survivants au coté du prince… cinq contre encore plusieurs millions de soldats infatigables. Arrano tomba de fatigue car sa magie lui volait toute son énergie. Une jeune soldate le défendit pendant plusieurs minutes avant de tomber à son tour de fatigue. Le Roi ne laissa à aucun moment paraître sa fatigue mais tomba à son tour. La jeune guerrière au katana ne tomba pas et résista protégeant le peu qui restait avec une force que nul ne pourrait se vanter d’avoir.
     
    L’événement eu lieu lorsque Voron tomba à son tour. La jeune guerrière fut la seule vivante, à ce jour, à avoir vu un tel phénomène… Une lumière aveuglante, provenant de Voron, emplit la plaine, la jeune guerrière fut aveuglée par cette vision. Lorsqu’elle retrouva la vue, il ne restait aucun mort-vivant, une couche de poussière recouvrait le sol. Les alentours étaient beige où que le regard se posait.
     
    Après examen des cadavres seuls trois étaient vivants, la jeune guerrière commença un travail fastidieux et peu enviable : aligner les morts pour pouvoir permettre les rituels ancestraux. Les trois survivants ne tarderaient pas à se réveiller, et découvriront un noble mort dans une noble mort. En effet le Roi était mort !

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    Les morts-vivants étaient en réalité une armée de squelettes, et le seul moyen de les détruire était de les réduire en cendre. Il existait une chose que personne ne savait avant cette guerre, car personne ne regardait les morts au combat pendant une bataille. Oui les morts, ainsi les armées des squelettes se renforçaient de plus en plus aux cours des batailles car leurs ennemis morts les rejoignaient. Ainsi furent pris les remparts des villes. Les morts tués, par des pluies de flèches des squelettes, sur les remparts se transformaient en morts-vivants à leur tour. Et les remparts se retrouvaient vite aux mains des morts-vivants. <o:p> </o:p>

    Le Roi de Grortark perdu ainsi la bataille aux portes de Barlum. La ville fortifiée empêchant tout accès terrestre au royaume d’Ortork. Ce dernier au centre de la bataille fut encerclé par de nombreux squelettes. Une femme sortie de nulle part avec en grand katana. Une aura noire s’échappait de l’arme. Elle réduisit en cendre les squelettes à sa proximité, son arme était-elle magique ?<o:p> </o:p>

    Tous les squelettes sur le mur se dirigèrent vers les deux résistants. Sauvant ainsi le roi, ils firent bientôt front à deux mais le nombre d’ennemi était trop important. Ils se battirent avec honneur et le Roi pulvérisant les os des ennemis grâce à sa masse d’arme. La jeune femme brune se mouvant avec agilité et grâce tranchait les morts-vivants, qui tombaient en cendre. Mais sa petite armure noir ne la protégeait pas beaucoup, il était donc dangereux pour elle de se faire toucher.<o:p> </o:p>

    Ils allaient bientôt mourir quand tous les squelettes se retournèrent d’un coup. Au loin une cinquantaines de cavaliers arrivaient, chargeant sur l’armée des morts. Ils ressemblaient à des démons en noir et rouge. Un grand drapeau les survolait, un aigle rouge sur fond noir. Le drapeau du prince, le bonheur dans les yeux du roi se transformèrent en horreur. Les cavaliers partaient aux suicides, étaient-ils fou ?<o:p> </o:p>

    Les cavaliers chargèrent l’ennemi de face, ils n’avaient aucun espoir de victoire. Les morts-vivants étaient invincibles pour de simples soldats. Mais cela les hommes d’Arrano n’en avaient que faire. Ils galopaient derrière leur chef sans crainte faisant face à la mort. À la surprise de tous sauf du prince, une aura se leva des armes des soldats, elle était aussi rouge que le sang. Les soldats ne surent pas qu’ils leur permettraient de détruire les squelettes, mais cela leur donna encore plus de courage.<o:p> </o:p>

    Tous les squelettes chargèrent à leur tour les cavaliers abandonnant les remparts et toutes les autres activités en cour. Ainsi le duel de cinquante cavaliers contre plusieurs millions de morts-vivants allez commencer.


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    Un cri de douleur déchira le ciel, si strident qu’un humain normal serait mort sur le coup s’il passait dans un rayon de dix kilomètres. Il fut suivit par un rire terrible.

    Dans une pièce sombre, L’ombre était debout face à une femme enchainée. Du sang sortant des lèvres de cette dernière, pourtant aucune blessure physique ne semblait apparaitre sur son corps.

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    « -Alors Iria, ou plutôt Lara, on n’aime pas les souffrances des humains ? Dit l’ombre d’une voix grave.

    -Va … chier salaud ! Cria Lara en crachant du sang au milieu de sa phrase.

    -Hahahaha ! Une si belle femme dire de telles grossièretés ! » Ricana l’ombre.

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    Une lueur apparue dans le dos de l’ombre, une autre femme était debout. Brune et d’une beauté sans égal. C’était Gidori, recouverte d’une lumière blanche et libérée de ses liens. L’ombre sauta en arrière effrayé.

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    « -Comment es-possible ?  Non je ne peux pas y croire ! Non tu ne peux être Gidori ! La voix de l’ombre redevenait humaine au fur et à mesure qu’il parlait.

    -Ombre, ne touche plus à mon gardien ! rétorqua Gidori d’une voix sans appel.

    -Pourquoi es-tu là ? Les dieux m’ont assuré que vous n’étiez que deux jeunes mages.

    -Ils t’ont menti ! Et ce n’est pas la première fois si je me souviens bien, humain ? Dit-elle avec un sourire, écœuré de cet homme. Mais alors est-il un humain finalement ?

    - Je ne te reperdrais pas, tu va rester ici ! Cria t-il ayant reprit toute sa grandeur.

    - Adieu ombre. D’autres ont besoin de nous ! »

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    Une onde choc brisa les murs et deux grandes ailes blanches sortirent du dos de Gidori. Elle s’envola en attrapant au passage Lara. Une pleine lune éclairée la nuit à l’extérieur.

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    « Noooooooooooooooooooooooooooon ! Odol, pourquoi m’avoir trahi toi aussi? »

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    Tel fut la détresse de l’ombre voyant, impuissant, ses deux proies fuir. Et constatant la trahison de son Dieu.

    Mais Odol n’y était pour rien, et tous les volcans des terres connues s’allumèrent en même temps. La colère d’Odol avait atteint son maximum. De plus il ne trouvait pas les deux responsables de ses attaques sournoises.


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    Odol se leva fou de rage. Comment avaient-ils osé ?  Son trône de cristal trembla sous sa colère. Il se trouvait dans une pièce assez grande et ronde. Des tapisseries ornaient les murs, de grandes statues d’Odol sur d’autres trônes donnaient une impression d'un conseil. Il y en avait cinq, avec lui même cela faisait six. Il n’y avait aucune entrée, ni sortie. Odol n’en avait pas besoin pour une simple raison. Odol était le dieu de la mort. Il était grand, voire montrueux. Sa voix grave rendait sa robe encore plus sombre, et cette dernière le cachait avec l'aide d'une capuche.  Et il venait de voir à l’instant deux autres dieux contrecarrer ses plans. Sa haine était puissante et il décida d’aller régler ses comptes sur -le-champ.

    Ainsi apparurent les orages au dessus de Grortark. Grortark était l’un des trois grands continents de ce monde. Celui où vivaient les humains, le continent rouge. Ce surnom avait été donné par les elfes dans leur haine des hommes. Grortark se séparait en trois : Ortork, Darta et la grande forêt de la mort. Cette forêt fut nommée ainsi car toute personne y rentrant ne revenait jamais, puis plus tard c’est de cette forêt qu’apparurent les morts-vivants. Ces derniers ne devaient-ils pas attaquer Darta selon Iria la mage ?

    Quoi qu’il en soit la colère d’Odol installa sur le continent un temps des moins appréciable. Les rumeurs fusèrent vite sur le continent. On racontait que la fin du monde arrivait. Et lorsque les armées des morts-vivants arrivèrent aux portes de Darta et Ortork, la panique fut à son comble. La rumeur fut tellement importante que les elfes sur un autre continent arrêtèrent temporairement leur guerre civile, de peur des représailles des dieux.

    Le prince Arrano avait disparu avec ses hommes, le Roi d’Ortork était dans une colère noire contre les envahisseurs qu’il pensait coupable. Il leva une armée comme jamais ses terres n’en virent. Les dix mille hommes d’Arkaran dans le passé étaient ridicules à coté. La moitié de la population partait à la guerre, soit plus de trois cent mille soldats.

    Darta réagit avec une vivacité étonnante, le Puissant avait tout préparé pour la défense du pays. Le mur des cent tours était devenu infranchissable à une armée inférieure à cinq cent mille hommes. Les plus puissants mages étaient en position. Quant au passage de Maria il était gardé par le Puissant en personne. Pour entrer en Darta le seul chemin non défendu était la trouée d’Arkaran. C’est là que passa Toran dans sa quête désespéré. Il se perdit dans le froid qui régnait là-bas.

    Mais ce que personne n’aurait pu soupçonner était la taille des armées de morts. Elles étaient à perte de vue, plusieurs millions de morts-vivants remplissaient les plaines. C’est alors qu'apparut un homme juste devant les armées courant le plus vite possible. Il avait vu une chose qu'aucun être vivant en ce monde n’avait vu. La ville des morts-vivants !!!


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  • Gidori était une jeune femme aux cheveux longs et brun. Une aura de mystère sortait d’elle. Elle ne mesurait qu’un mètre cinquante, mais pouvait s’avérer redoutable.

    Gidori se réveilla, son cœur cria de douleur. Les bras chauds avaient disparu ! La tendresse, gentillesse et douceur avaient disparu elles aussi. Elle était entourée du froid, du dur et de la haine. Elle ouvrit les yeux et vit qu’elle était dans une cellule. Comment est-elle arrivée ici ?

    Une silhouette était à côté d’elle. Elle sursauta et poussa un petit cri étouffé, mais se ressaisit en voyant une jeune femme. Cette dernière semblait faible physiquement comme si on lui avait aspiré son énergie. Mais lorsque cette dernière se retourna dans son sommeil une immense plaie lui recouvrait le dos. Gidori s’approcha et vit que la femme était malade.

    Une puissance s’empara de son corps et la jeune femme inconsciente reprit des couleurs. Puis se réveilla. Gidori tomba presque dans les pommes. Elle avait fait un grand effort. La jeune femme s’occupa de Gidori pendant plusieurs heures.

    Lorsque que les deux femmes furent enfin rétablies, elles engagèrent une conversation.

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    « -Bonjour je m’appelle Gidori. Merci de vous êtes occupée de moi.

    - Bonjour moi c’est Lara. C’est moi qui vous remercie vous m’avez sauvé la vie. Répondit la jeune femme »

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    Elles se regardèrent et cherchèrent une sortie. Mais cela était vain. Gidori chercha donc la raison de sa présence en ces lieux. Elle questionna sa compagne.

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    « -Pourquoi étiez-vous blessée ?

    -Je ne sais plus, je ne me souviens pas d'avoir était blessée.

    -Cherchons un moyen de sortir. »

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    Une voix se fit entendre puis un cri atroce. Les deux femmes virent passer un mort-vivant devant la cellule. Elles se réfugièrent dans un coin serrer l’une contre l’autre.


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